Julien Rueff est candidat au doctorat en philosophie à l’Université de Montréal. Sa thèse porte sur la dialectique de la coercition et du consentement dans la philosophie gramscienne de la praxis. Il est également professeur associé au département d’information et de communication à l’Université Laval. Dans ce cadre, ses intérêts de recherche concernent les aspects sociaux, culturels et politiques des médias numériques, mais aussi les théories critiques en sciences humaines et sociales.

Cristina Carnemolla est professeure adjointe en études hispaniques et italiennes, spécialisée en littérature et histoire culturelle des XIXe et XXe siècles. Ses recherches portent sur les romans réalistes et naturalistes, notamment dans une perspective comparative entre les traditions italienne, espagnole, péruvienne et argentine. Une autre facette de son travail universitaire est consacrée aux penseurs marxistes excentriques des années 1930, comme Antonio Gramsci et José Carlos Mariátegui. Elle a publié des travaux sur la réception du naturalisme et du réalisme en Italie et en Espagne, sur les femmes écrivaines du XIXe siècle, sur Antonio Gramsci et sur l’écocritique.

Roberto Viviani est candidat au doctorat et chargé de cours à l'université McGill. Il est détenteur d'une maîtrise en droit de l'Université de Macerata et d'une maîtrise en philosophie de l'Université de Montréal. Son projet de recherche actuel porte principalement sur l'esthétique de Pier Paolo Pasolini et la représentation de l'oppression dans ses œuvres de la période de sa maturité. La recherche de Roberto est encadrée par la théorie post-structuraliste et néo-marxiste, et favorise une approche interdisciplinaire qui combine la phénoménologie, la généalogie, la littérature et le cinéma. Depuis 2022, il est promoteur et organisateur des conférences annuelles du GRC (Rethinking Gramsci) et membre de la Société internationale Gramsci.

Lena A. Hübner est professeure adjointe au Département de communication de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent sur la consommation d’actualité au prisme du genre, de la race et de la classe, les dynamiques de pouvoir dans la recherche universitaire et le rôle des technologies numériques dans l’activisme féministe contre les violences sexuelles. Elle a notamment coédité le no 26 de la revue Les Cahiers du CEDREF, intitulé « Faire de la recherche féministe : défis épistémologiques et méthodologiques au Québec et en France » (2023). Elle mène actuellement une recherche financée par l’Université d’Ottawa mêlant art, recherche et engagement communautaire sur les liens entre violences et pratiques informationnelles numériques chez les femmes racisées franco-canadiennes.

Éric George est professeur titulaire à l’École des médias (Faculté de communication) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société (CRICIS). Ses projets de recherche portent sur les transformations des industries culturelles et médiatiques, sur les mobilisations sociales et environnementales, ainsi que sur les relations entre communication, capitalisme et démocratie dans un contexte marqué par la numérisation généralisée des sociétés, l’approfondissement permanent de la mise en valeur du capital, le développement croissant de régimes autoritaires et la catastrophe climatique en cours avec une approche fondée sur des éléments issus de l’économie politique de la culture et de la communication, des Cultural Studies et de la Théorie Critique. Il est l’auteur d’une centaine de textes (articles, chapitres de livres et actes de colloques) avec évaluation par les pairs et responsable ou coresponsable de l’édition de cinq ouvrages. Page web : https://ericgeorge.uqam.ca

Omer Moussaly est détenteur d'un doctorat en sciences politiques de l'Université du Québec à Montréal (2014) et a obtenu un deuxième doctorat en philosophie de l'Université Laval (2022), explorant les origines anciennes sous-jacentes à la pensée républicaine d'Algernon Sidney. Sa première thèse portait sur la pensée politique d'Antonio Gramsci. Une grande partie de ses recherches porte sur les idées politiques et la théorie critique. Il a été chercheur postdoctoral à la Chaire UNESCO d'étude des fondements philosophiques de la justice et de la société démocratique (UQAM) et poursuit actuellement une recherche postdoctorale au département de science politique de l'Université du Québec à Montréal en conjonction avec l'enseignement de la philosophie au Collège Bois-de-Boulogne.

Joshua Harold Wiebe est étudiant au doctorat au Cinema Studies Institute à l'Université de Toronto. Il étudie les représentations du travail.

Sonia Longo prépare actuellement une maîtrise en arts à l'Université McGill.

Annabelle Rivard Patoine est doctorante en sociologie de l’économie à l’Université de Montréal.